[Interview] Fine & Country, Plus que jamais à l’heure du digital

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Les outils numériques sont au coeur de la stratégie commerciale de toute agence. Un sentiment renforcé dans une île Maurice post-Covid, où l’opérationnel est complexifié par la fermeture prolongée des frontières. Bénédicte Duvivier, de la filiale mauricienne de Fine & Country, nous en dit plus sur la façon dont l’agence s’est adaptée à ces contraintes.

Parmi les outils numériques intégrés à votre stratégie, les visites virtuelles font désormais pleinement partie de votre offre. Pouvez-vous nous en dire plus ?

Dès le 1er trimestre de l’année 2020, nous avons eu l’intuition qu’il fallait mettre sur pied une offre orientée pour proposer une telle alternative à notre clientèle internationale. Nous avons ainsi pu anticiper les déplacements limités qui sont survenus par la suite. Depuis le déconfinement national, nous avons vu une hausse de la demande étrangère pour les visites virtuelles. Cette offre est vraiment intéressante, puisqu’elle leur permet d’avancer même à distance dans leur démarche d’acquisition. Soucieux d’améliorer constamment notre service, il nous a paru nécessaire de faire la transition vers un tel outil numérique.

Bien qu’essentielle aujourd’hui, une telle offre n’est pourtant pas évidente à mettre en place.

En effet : les outils numériques demandent une expertise pointue pour assurer un résultat de qualité qui soit à la hauteur des exigences de la clientèle. Cela relève tout d’abord d’un coût financier pour l’entreprise : elle doit bien souvent faire appel à un tiers spécialisé dans ce secteur, n’ayant pas l’expertise en interne. Cet inconvénient mis à part, nous sommes enthousiastes quant aux possibilités offertes par la réalité virtuelle : elle nous permet de rester innovants et compétitifs à l’international.

Faites-vous usage d’autres outils numériques ?

Au sein de Fine & Country, nous avons à coeur de maintenir une approche marketing efficace et qualitatives. Nous portons une attention particulière aux réseaux sociaux, qui nous permettent d’augmenter la visibilité de nos services et de notre portefeuille de biens immobiliers. Cela résulte en une augmentation de l’intérêt de notre clientèle et maximise nos opportunités de vente.

Comment percevez-vous l’évolution du secteur immobilier, en regard du contexte actuel ?

Ces derniers mois nous ont prouvé que notre métier demande une flexibilité et une polyvalence permanente. L’intérêt de la clientèle étrangère est en hausse ces derniers mois, mais nous notons un ralentissement dans la concrétisation des ventes – ces derniers ne pouvant s’y rendre physiquement pour finaliser leur acquisition. L’expert immobilier doit alors repenser sa stratégie de commercialisation et négocier plus de flexibilité auprès de ses différents partenaires (promoteurs immobiliers et propriétaires) afin de clore les transactions de ventes et de locations à distance. Malgré ces difficultés, nous restons confiants dans notre capacité à nous adapter et rebondir.

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