Afrique : demande pour 5 millions de logements à l’horizon 2020

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logement_afriqueAvec l’urbanisation des grandes agglomérations, l’immobilier résidentiel regorge d’opportunités dans la région de l’Afrique subsaharienne. Le point.

Selon l’ONU-Habitat, l’Afrique est le continent avec la croissance urbaine annuelle la plus élevée au monde à environ 3 %. Cette croissance urbaine a contribué à l’émergence et l’extension des bidonvilles dans les grandes agglomérations africaines. La population des bidonvilles est ainsi passée de 102 millions à 213 millions entre 1990 et 2012.

Face à cette réalité, certains pays comme l’Afrique du Sud et la Côte d’Ivoire ont opté pour la construction en masse des logements sociaux gratuits ou à bas prix en accordant les marchés au secteur privé. Ce qui représente un potentiel énorme car en théorie, la demande de logements est quasi-illimitée puisque ceux qui ont déjà un logement, en cherchent un plus spacieux et plus confortable tandis que ceux qui n’en ont pas, souhaitent un nouveau.

Dans son étude sur les perspectives du secteur de la construction, Oxford Economics révèle qu’à l’horizon 2025, le marché mondial de la construction devrait croître de 70 % pour passer de $ 8 700 milliards à $ 15 000 milliards. Et cela grâce à des pays tels que le Nigeria qui, avec ses 177 millions d’habitants, enregistre un déficit de près de 17 millions de logements, selon les estimations du gouvernement nigérian.

Ainsi, le secteur immobilier en Afrique est naturellement devenu un secteur très porteur, boostant par la même occasion l’industrie du ciment qui connaît également une très forte demande. Les grands groupes de cimenterie à l’exemple de Lafarge (France) et Dangote Cement (Nigeria) sont déjà à pied d’œuvre sur le continent.
Du côté immobilier, ce sont des entreprises comme le leader marocain Addoha qui se déploie activement en Afrique subsaharienne. Le groupe est surtout connu pour son programme de logements sociaux destinés aux ménages à faible revenu.