Souillac , Pointe-aux-Piments, Panchavati, Vieux-Grand-Port, Vuillemin, La Gaulette, Le Morne, Poudre-d’Or, Clémencia et Rodrigues. Un vent de changement souffle sur ces dix régions dans le cadre du projet de villages écologiques. D’ici juin prochain, la firme Gibbs (Mtius) Ltd soumettra son rapport de faisabilité. La mise en oeuvre est, elle, prévue pour le courant de cette année. C’est ce qu’a déclaré à l’express hier un porte-parole du ministère de l’Environnement.
Ce concept d’éco villages, qui s’insère dans le projet Maurice île durable, vise non seulement une économie d’énergie mais aussi une meilleure qualité de vie. Ces localités seront appelées à s’adapter à de nouvelles méthodes de développement, explique le porte-parole du ministère.
Ainsi, toutes les maisons seront pourvues de chauffe-eau solaires. De plus, des facilités seront offertes aux habitants pour la collecte d’eau de pluie qui sera utilisée à des fins domestiques spécifiques, par exemple l’arrosage et les toilettes. Les déchets ménagers seront aussi collectés. Ils subiront une fermentation, après quoi ils serviront d’engrais. Autre changement : l’embellissement du paysage, avec la création d’espaces verts.
Les villageois seront invités à être acteurs de leur propre développement. Ils seront encouragés à se lancer dans la culture de légumes qu’ils pourront s’échanger par la suite.
Outre les habitants eux-mêmes, ce programme multidimensionnel réunit plusieurs entités. Il s’agit des ministères du Tourisme et des Infrastructures publiques notamment, des conseils de district et des conseils de village.
Pourquoi avoir choisi ces régions ? Selon notre source du ministère de l’Environnement, leur petite taille devrait faciliter l’entreprise de transformation.
Une métamorphose de cette envergure implique des coûts importants. Dans une première évaluation de la phase initiale du projet en juillet 2010, le budget des dépenses se chiffrait à Rs 250 millions. Une révision à la hausse est maintenant attendue.
Source : Ile Maurice, l’express du mardi 17 janvier, page 5.
Marc ATCHIANE
