Arnaud Mayer, qui a fondé Evaco en 2001, se définit comme “un des plus anciens promoteurs de l’île” mais, surtout, comme “un des rares véritables promoteurs”. Au contraire des sucriers, “qui valorisent les terrains qu’ils possèdent, pas toujours idéalement situés”, Evaco “achète ses terrains et peut se permettre de choisir des localisations intéressantes”. Et pour Arnaud Mayer, “l’emplacement le plus prisé, c’est le nord de l’île, autour de Grand Baie”. Ses réalisations y sont toutes concentrées, qu’il s’agisse de résidentiel ou de bureaux.
Son premier programme, L’Oasis, composé de villas dans un clos sécurisé situé sur les hauteurs de la station, sera un grand succès. Le schéma RES, Real Estate Scheme, ayant entretemps été créé, ses produits résidentiels suivants en auront tous l’étiquette. “Cela ne coûte rien d’être RES et ouvre des portes. Pourquoi donc s’en priver ?” D’autant qu’il se bat contre le différentiel de tarifs trop souvent pratiqué entre produits pour Mauriciens et pour étrangers. “On a un excellent rapport qualité/prix, ditil. Pour preuve, un tiers de notre offre est acquis par des Mauriciens.”
Calme versus vue sur mer Si Evaco avance ses atouts en matière de cons truction (agencement, matériaux, design), de prix (de 300 000 euros pour un appartement de 93 m², 2 chambres, 2 salles de bain, à 1,2 million d’euros pour une villa de 4 chambres, 4 salles de bain, 1 bureau, petit jardin et piscine, et ce, tout compris, mobilier, linge, vaisselle, taxes et frais de notaire) et de charges communes (“faibles car ce ne sont pas les routes ou les espaces verts qui coûtent, mais les golfs”), il ne peut toutefois offrir la vue sur mer… Ses deux dernières promotions, le Domaine des Alizées (90 appartements de 2 et 3 chambres en résidence hôtelière autour d’un patio central avec piscine, restaurant, spa ; décoration tantôt mauricienne, tantôt africaine ou indienne) et le Clos du littoral (une première phase de 63 villas, une deuxième qui sera lancée début 2015) sont localisées à Grand Baie, certes, mais déjà en troisième couronne, “plus calme et néanmoins très proche de l’animation”.
Dossier de Charlotte Mikolajczak pour Libre Immo, supplément à la Libre Belgique.
