L’Ile Maurice, terre d’accueil des Français

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ile-mauriceAlors que touristes et investisseurs boudent la Réunion, sa voisine, l’Île Maurice, ne connaît pas la crise. Au-delà de ses plages de sable fin et de ses palaces réputés, le pays séduit particulièrement les Français en raison de l’usage de la langue française et de sa faible taxation. “L’investissement immobilier à Maurice ne doit pas être confondu avec un dispositif de défiscalisation français. En revanche, les investisseurs bénéficient d’une fiscalité particulièrement attractive basée sur la convention fiscale signée entre la France et l’Île Maurice en 1980.

Ainsi, les revenus locatifs ne sont pas taxés en France, et taxés à seulement 15 % à l’Île Maurice. Par ailleurs, il n’existe pas d’imposition sur les plus-values et les investissements immobiliers sortent de l’assiette de l’ISF”, explique Rabin Apavou, directeur fondateur d’Alena Groupe.

Cette fiscalité attractive a permis à l’Île Maurice de se classer 5e au palmarès annuel des destinations les plus en vue pour l’expatriation fiscale, établi par le cabinet Bradley Hackford. La procédure d’obtention de la résidence y est “simple”, selon Bradley Hackford. Elle consiste notamment à acheter un bien immobilier sur l’île d’une valeur minimale de 500 000 dollars américains.

Le programme, baptisé IRS, pour “Integrated Resort Scheme”, a été lancé par le gouvernement mauricien en 2002 afin d’encourager la construction et la vente de villas de luxe à des étrangers dans des emplacements définis. D’autres programmes comme le RES “Real Estate Scheme” et tout dernièrement le PDS “Property Developement Scheme” ont permis d’élargir cette offre. Ces acheteurs ont le statut de “résidents mauriciens” tant qu’ils sont propriétaires des villas agréées par le programme. Pour autant, l’attrait fiscal ne sera pas l’unique critère de choix des investisseurs, assure Rabin Apavou : “Plus globalement, nos clients sont plus à la recherche de douceur de vivre, de soleil et de sécurité que de gains fiscaux. Une grande partie des investisseurs achètent à l’Île Maurice parce qu’ils sont tombés amoureux du pays, veulent y passer leurs vacances, puis pourquoi pas leur retraite”.

Source  : www.lenouveleconomiste.fr/dossier-art-de-vivre/ailleurs-la-mer-plus-bleue-27644/