Paul-Loup Sulitzer a découvert l’île avec Jacques Chirac. Depuis, il est tombé amoureux de Maurice. A tel point q’u’il compte rester et attirer de grosses fortunes. Cela fait plusieurs mois que le consultant financier international et écrivain français Paul-Loup Sulitzer est sous contrat avec le Board of Investment (BOI). Son rôle : attirer de gros investisseurs à Maurice. Tâche qu’il assume pleinement car il est tombé sous le charme de l’île et entend bien y vivre.
Il en est à sa cinquième visite à Maurice. Il a découvert l’île avec Jacques Chirac, ancien président de la République française. Puis il est revenu avec le chanteur disparu Carlos, qui était amateur de pêche au gros et il y est retourné encore et encore. Il y a un an, Xavier-Luc Duval, qui était à l’époque ministre des Finances, l’a invité à venir écrire un livre en prenant l’île pour toile de fond.
Rs. 100 millions investies à Maurice
Dans la foulée, Paul-Loup Sulitzer en a profité pour parrainer un tournoi de golf et réaliser un film sur Maurice dans lequel il a interviewé plusieurs personnalités. Film diffusé sur la chaîne Voyage et sur d’autres chaînes de télévision. Et lorsque le BOI lui a proposé de feuilleter son carnet d’adresses et d’inviter ses connaissances fortunées à investir dans l’île, Paul-Loup Sulitzer ne s’est pas fait prier. "J’ai fait venir des gens qui ont investi pour plus de Rs. 100 millions dans le secteur financier mauricien."
Pas plus tard que la semaine dernière, c’est Monica Baccardi - à la tête du groupe éponyme et une des plus grandes fortunes d’Italie - qu’il a présentées au Deputy Prime Minister et ministre du Tourisme. "Avec Xavier-Luc Duval, j’ai bien l’intention d’emmener à Maurice des personnalités du tourisme, du cinéma et de l’industrie. Je vais assurer la promotion permanente de Maurice."
Il aime tellement ce rôle qu’il entend vivre à Maurice. Il ne craint pas les pesanteurs de l’insularité. "Maurice on peut le vivre comme un retraité mais aussi comme un endroit extrêmement intéressant sur le plan culturel, multiracial, pour sa position unique dans l’Océan Indien face à l’Afrique et l’Asie. On peut y faire du business, y travailler." Lorsqu’il est à Maurice, il ne sent pas le temps passer. Quant à l’insularité, il suffit, selon lui, d’en sortir de temps en temps. "Je vais vivre à Maurice et beaucoup travailler avec le tourisme, l’industrie et l’économie où j’ai déjà commencé à oeuvré avec succès."
Au cours de son escale mauricienne, il en a profité pour vendre son nom au groupe St Aubin qui a fabriqué un rhum griffé Paul-Loup Sulitzer sous le label NPK. Il se décline en un beau coffret contenant deux bouteilles incassables avec un vieux rhum pour l’homme et un rhum coco pour la femme. Un autre rhum a été baptisé en son nom et s’intitule "Sulitzer by Night". Ces spiritueux seront vendus en France, Allemagne, Europe et aux Etats-Unis dans six mois.
Autrement, Paul-Loup Sulitzer s’occupe en écrivant une chronique mensuelle pour le magazine Jours de France où il est souvent question de Maurice et continue à écrire des livres pour le plaisir. Le dernier s’intitule Monstre Sacré, raconte quelques-unes de ses tranches de vie, y compris les plus difficiles.
Source : l’express dimanche No 18952 - Ecrit par Marie-Annick Savripène
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Dany Gowsee
