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Les villas de luxe type IRS-RES (Integrated Resort Scheme-Real Estate Scheme) cherchent locataires. Certains n’hésitent même plus à parler de « bulle immobilière ». D’autres, plus prudents, préfèrent évoquer des difficultés passagères et prédisent une embellie du secteur dans quelques mois. En attendant, une chose est sûre : les clients se font rares.
Daniel Poupinel de Valence, directeur de l’agence immobilière remax, est dans le camp des pessimistes : « On vit ces jours-ci une situation très difficile. Le marché est en berne. Les villas trouvent difficilement preneurs, ce qui a pour conséquence de pousser certains à brader les prix ». Il faut dire qu’avec des loyers pouvant atteindre Rs 150 000 par mois, les villas Irs-res se destinent à une clientèle étrangère riche, et force est de constater qu’ils ne courent pas les rues. Un autre agent immobilier ajoute : « Auparavant, bon nombre de ces villas étaient occupées par des expatriés sud-africains. Mais beaucoup d’entre eux sont repartis dans leurs pays et ces demeures restent vides ».
Comment fonctionne le système de gestion locative pour les Irs-Res ? Isabelle Descroizilles, managing Directorchez evaco Holidays, en donne l’explication : « Notre système de gestion locative permet au propriétaire de séjourner chez lui quand bon lui semble, sans contrainte de nombre de nuitées par an, ni de saison. Les revenus obtenus sur la location qui lui sont reversés sont des revenus réels ».
La clientèle, souligne-t-elle, reste demandeur de villas mauriciennes. « Les clients susceptibles d’opter à Maurice pour un séjour en villa ou en appartement sont de plus en plus nombreux : ils sont soit en vacances, ou là pour travailler, en famille, en amoureux, ou encore entre amis. Et parfois pour un séjour prolongé, car ils sont à la retraite. Le confort des espaces mis à leur disposition, la grande liberté (les clients n’ont aucune obligation d’acheter à l’avance les petits déjeuners, ou la demi-pension) et enfin le service à la carte leur donne toute latitude afin de vivre leur séjour sans contraintes », fait-elle ressortir, avant de poursuivre : « Au Domaine des Alizées, par exemple, ils peuvent louer des appartements de 1, 2 ou 3 chambres, tous équipés (cuisine américaine, TV, WIFI, machine à laver / lave-vaisselle), en sachant que sur le même site, ils peuvent aller au spa ou prendre un verre au Lounge Bar… »
Si certains opérateurs se refusent à broyer du noir, ils reconnaissent cependant faire face à quelques difficultés. « Crise oblige, on ne peut faire l’impasse aujourd’hui sur la nécessité d’offrir à nos hôtes “value for their money”. » l’offre de evaco Holidays commence avec un appartement d’une chambre à coucher à Rs. 2 500 la nuit.
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Source : Magazine LexpressProperty Edition mars-avril 2014
